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©AP/Geert Vanden Wijngaert
Garou sur scène
GAROU CHEZ LES HELVÈTES
Ils en sont fous, ces Suisses!
Maxime Demers
Le Journal de Montréal
22-11-2006 | 12h34
Les Suisses ont au moins une chose en commun avec les Français: ils sont, eux aussi, fous de Garou.
Hier soir, c'était l'euphorie à l'Aréna de Genève, un amphithéâtre de 5000 sièges (rempli à craquer) où Garou a déjà fait escale plusieurs fois. Après Bruxelles et Paris (à l'Olympia), Genève constituait la troisième grande destination de cette nouvelle tournée qui s'arrêtera dans une cinquantaine de villes du Vieux Continent.
Longue attente
«Garou! Garou! Garou!»: déjà, en fin d'après-midi, des dizaines de fans (de 7 à 77 ans, beaucoup de filles et de femmes) scandaient le nom du Québécois sous la pluie à l'entrée de l'aréna. Certains faisaient le pied de grue depuis le matin pour s'assurer d'être bien placé au parterre.
Garou a frappé fort dès le début du spectacle. Ouvrant le bal avec Le temps nous aime, première chanson de son dernier album, un éponyme sorti en Europe en juin (et déjà vendu à 400 000 exemplaires), le chanteur a causé une petite commotion dans la foule en apparaissant sur le balcon alors que tout le monde le cherchait sur la scène. Une bien bonne idée.
Accueilli en roi, Garou a eu droit dès le début à quelques bouquets de roses et à sa première longue ovation après la seconde chanson seulement. Visiblement touché, il a renvoyé l'ascenseur:
«Je me sens toujours chez moi à Genève, a-t-il lancé. Je reviens de Paris, où on a joué à l'Olympia quatre soirs. C'était bien, mais à Paris, ils font moins la fête qu'ici. Ce soir, ça va être chaud!»
Le dispositif scénique de cette nouvelle tournée est impressionnant. Au-dessus de la scène, trois énormes lunettes de montre servent d'écrans géants. À l'arrière, une toile de petites lumières qui n'est pas sans rappeler celle utilisée dans le plus récent spectacle de Madonna.
Mais Garou n'a pas besoin de cela pour en mettre plein la vue. Ceux qui l'ont déjà vu à l'oeuvre le savent: le Québécois a un magnétisme incroyable sur scène. Quand il chante une ballade, les spectateurs boivent ses paroles en silence. Quand il se déhanche lascivement sur You Can Leave Your Hat on, les filles hurlent à tue-tête.
Volet musique, Garou alterne entre les titres de son dernier disque (huit chansons en tout) et ses hits des années précédentes (Reviens, Seul, Sous le vent).
Medleys
Il se permet aussi une reprise d'Amsterdam, de Jacques Brel, et trois medleys dont un de rock'n'roll et un autre où il joue au crooner en reprenant des classiques jazz (Que reste-t-il de nos amours, La Mer, Comme d'habitude).
«Je me suis fait plaisir», nous avouait le chanteur en début de soirée, confortablement assis dans sa loge.
Et quand verra-t-on cette tournée au Québec?
«On n'a rien de réglé pour l'instant, mais ça devrait être au printemps, après la deuxième portion de la tournée française et peut-être la Pologne et la Roumanie. Après, ce sera sûrement le Québec. J'ai déjà hâte!»